Enfin un épisode sur bullock qui vaut le coup car oui j'adore le perso qui oscille entre les deux côtés et qui est trop proud pour demander de l'aide à batman.

C'est excellent de bout en bout, ces échanges avec batman sont en or et le twist est drôle et cool.

Ca faisait longtemps que l’on n’avait pas eu ce genre d’épisode. Ou plutôt ces genres d’épisodes mêmes combinés en un.

À la fois P.O.V., Ally Centric, Whodunnit, et sans Super Villains (même si l’option reste longtemps envisageable) cet épisode est surtout l’occasion de nous permettre de plonger pleinement dans la vie d’un personnage qui était là depuis le départ, qu’on a vu très souvent, qu’on connait bien de vue mais dont en fait on se rend compte ici qu’on ne s’était jamais vraiment attardé sur lui : Bullock.

En effet, on découvre dans les détails la vie de l’associé bourru de Gordon, et si le portrait est assez fidèle au personnage et donc quelque peu attendue, il n’y perd rien de son mordant et se montre très drôle et amusant (et ce n’est que décuplé par son association semi-forcée avec Batman, aussi non naturelle qu’étrangement efficace et complémentaire. Quel allié improbable au Chevalier Noir pourtant …). D’autant que c’est pleinement pris en compte dans le scénario, même dans le plus insignifiant et anecdotique détail, comme le montre cette chute, aussi énorme que parfaite, point culminant d’un cocktail savamment maîtrisé d’éléments à l’association fort étonnante.

C’est également un des plus beaux épisodes de la série, tant en termes de qualité de dessin que dans la fluidité de l’animation (c’est presque aussi fluide que la série de 1997, au design beaucoup plus épuré). Cela est dû au fait qu’il fut l’un des 5 épisodes que Warner ne diffusa pour on ne sait trop quelle raison en 1995 (de toutes façons l’ordre de diffusion d’époque est aussi incohérent qu’inexplicable) et qu’ainsi il a pu bénéficier de beaucoup plus de temps pour être peaufiné et retravaillé, ces 5 épisodes présentant tous la caractéristique d’être dans la moyenne haute de la série à ce niveau. Et celui-ci est sans doute le plus réussi des 5 d’ailleurs, tant sur le plan visuel qu’en intérêt d’ailleurs (malheureusement, lui mis à part, ce ne sont pas les épisodes les plus palpitants de la série qui ont bénéficié de ce traitement spécial, loin s’en faut). Et puis la version jazzy du thème de Batman est juste sublime (comme la BO de cet épisode, très blues).

Atypique, très divertissant et amusant, surprenant, déroutant et détonnant, cet épisode hautement improbable constitue facilement un des meilleurs moments de cette saison décidément très constante dans sa qualité.